For all the Francophiles 🙂 I wrote this for a French class a couple of months ago. Please excuse my grammar, you would think after all these years I would be better!
Le soleil brûle, et les chemins poussiéreux du marché « Makola » sont pleins à craquer des marchands, leurs clients, des fruits et des légumes, les frais et les pourris mêlés, des enfants et des chèvres ; tous les ingrédients d’un jour normal à Accra. L’air est chargé des sons des rires et cris, de l’odeur de la sueur et la friture. Le soleil brûle comme la passion du nouvel amour, et Kofi et Esine se rencontrent sur un chemin, au cœur du chaos du marché. Dès ce moment, leurs chemins deviennent entrelacés. Esine joue délicatement avec ses cheveux épais, un signe de la nervosité, et Kofi se racle la gorge, mais tous les compliments semblent inutiles car leurs cœurs battent rapidement et en harmonie et cela est suffisant.
C ‘est huit ans depuis qu’ils ont passé l’après-midi à discuter, rire et admirant, huit ans après le moment que leurs mondes se sont heurtés dans le marché ; et Esine donne naissance à des jumelles. Elles sont les répliques exactes de leur mère, avec leurs grands yeux incroyablement profonds et leur peau acajou. Kofi regarde sa famille en train de jouer dans le jardin en fleurs et il écoute leurs voix joyeuses. Puis, il observe la lumière du soleil, le soleil qui brûle avec l’amour des milles pères et milles maris, et qui caresse ses chères filles comme pour signaler « L ‘amour rend la vie belle. Apprécie ce moment. »
Le temps passe encore, et la nuit noire arrive. Kofi a été infidèle à Esine, et elle ne peut pas le pardonner. Kofi noie Esine dans ses larmes mais elle a l’air inébranlable du moins à l’extérieur, malgré le fait que son cœur casse en des fragments infinis à chaque fois qu’elle regarde Kofi dans les yeux. Alors, le soleil brûle comme la colère de milles femmes méprisées, Kofi dort sur le sofa, et les jumelles se cachent dans leur chambre et écoutent les disputes violentes de leurs parents et la destruction de leur fort de joie et sécurité.
Des nombreux ans plus tard, les jumelles ont quitté la maison et ont commencé leur propre vie et Kofi et Esine demeurent ensemble. Tout est pardonné, mais hélas ! Le diable du cancer attaque le corps d’Esine. Elle souffre constamment d’une douleur incessante. Cependant son bonheur paraît éternel et personne ne le comprend : « Elle est folle, Esine ? Elle est presque morte mais elle continue à sourire sans cesse ! » Personne n’a la capacité de comprendre l’amour profond de Kofi et Esine.
Finalement, Kofi fait ses adieux à sa femme, comme un enlacement final entre deux jeunes amoureux à la gare avant un voyage à l’étranger. Il met un seul tournesol sur le cercueil et le soleil omniprésent brûle avec la satisfaction d’une vie bien vécue et un amour perpétuel. Dans le parc en face du cimetière, l’air est chargé avec des rires et des cris des enfants, et deux jeunes se rencontrent sur un chemin…